Un scriptorium a été installé dans cette salle dans les années 90 et illustre un autre aspect de la vie quotidienne du Moyen Âge. Mais la scriptoria était le fait des ecclésiastiques et l’on ne trouvait des salles dédiées à cette activité que dans les grands monastères.

La voûte culmine ici à 6m et remplace la poivrière antérieure aux travaux de surélévation du XIVe s. Les culots des nervures chanfreinées ont été remaniés dans les années 1930 et leur dessin était plus soigné que leur aspect actuel. La voûte est couverte d’un badigeon de chaux (datation incertaine).

Observez la clef-de-voûte représentant une vigne, feuillage et grappes de raisin.

Le trou que l’on aperçoit à 3,30m du sol en regardant vers le sud est la sortie du conduit de la cheminée du premier étage, que l’on a donc perdue lors des travaux des années 1370/80 (voir photo ci-dessous).

Les six fenêtres dans les embrasures avaient essentiellement une fonction d’observation et de défense ; elles étaient munies de volets pivotants sur un axe horizontal, qui se refermaient d’eux-mêmes après le tir de l’archer. Deux de ces fenêtres (dans des placards) ont été rebouchées lors de la reconstruction du Vieux-Logis à la fin du XIVe s.

Dans l’escalier en vis, la porte rebouchée, quelques marches en contrebas de l’entrée de cette salle, permettait d’accéder au chemin de ronde avant la surélévation du XIVe s. (tour et logis). Plus haut dans l’escalier, la porte comportant aujourd’hui une grille donnait quant à elle sur le toit terrasse du « nouveau » Vieux-Logis.

 

© Mars 2023